Nous voici naviguant dans les rues de ce décors trop chargé, pour découvrir ce que les hollandais font de mieux à part le fromage et les tulipes : l'art.
Tous les ans, la ville s'anime du festival "ROOTS", R96 en l'occurrence, qui rassemble des dizaines d'événements culturels, dont un programme écrit en anglais nous livre le secret, dans une tradition voisine de celle de la caverne d'Ali Baba : "Le festival est une plate-forme pour la créativité des artistes et du public, impliquant les acteurs locaux, avec des sujets tels que: stratégie économique, pauvreté, identité nationale, industrie du sexe, monnaie, pouvoir, architecture, esclavage, marché de l'art, santé, cybertechnologie, unification européenne, colonialisme culturel...". Et le Raton Laveur, qui tient l'inventaire, de préciser que nous y trouvons des performances, des débats, des installations, des films, des photographies, des sculptures, des nouvelles technologies, des vidéos, de la musique, des ateliers et des interventions du public.


Mais, n'y allons pas par quatre moulins, ce qui nous retient ici est le duo de l'ISEA et du DEAF (Deutch Electronic art festival), sous-ensemble branché de R96.
Au menu de l'ISEA 96, des spécialités bien connues : conférences, tables rondes, expositions, concerts, projections, ateliers. Le symposium durant 5 jours avec des horaires de manifestations se chevauchant, il est impossible de tout voir et de tout entendre. Nous allons donc y faire une promenade subjective, y rechercher des personnalités diverses. A l'évidence, comme le dit Alain MONGEAU, directeur de l'ISEA 95 à Montréal, cette année est plus "académique": les conférences l'emportent sur l'exposition, qui nous semble bien réduite, mais avec des pièces intéressantes.


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