"Sorry!", de Martine CORROMPT, est une installation humoristique, toute habillée de Skaï rouge, qui veut nous faire réfléchir sur les rapports de l'homme et de la machine. Un moniteur relié à un ordinateur que pilotent quatre contacts pneumatiques montre au choix du spectateur un des quatre personnages de BD retenus par l'artiste : une fillette, un chien, etc. Une première pression du pied sur le contact de la figure choisie, et celle-ci commence à "recevoir des coups", à se détruire, jusqu'à une mort virtuelle après plusieurs contacts répétés.
Martine Corrompt voit son oeuvre comme un système thérapeutique de défoulement contre le stress de l'âge électronique, mais aussi comme un simulacre qui nous entraîne dans une sympathie absurde. Nous n'avons hélas! pas réussi à nous laisser entraîner.

  Le "Kolman's Kube", de Fred Kolman, est d'un emploi plus subtil. C'est une sorte de piste carrée avec projection vidéo sur un écran latéral. Une caméra filme les mouvements de ceux qui évoluent ou dansent sur la piste, et transforme leurs gestes en images et musique. C'est une oeuvre interactive, qui transportée dans la cité, ferait avec les passants une "symphonie des rues". En attendant cet avenir prometteur, il nous semble qu'une équipe de canadiens avait déjà proposé la même chose dans les années 80, sous le nom de "Mandala".

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